Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rencontre avec Joe Black (Meet Joe Black) est un film romantique fantastique américain, produit et réalisé par Martin Brest, sorti en 1998. Ce film captivant reprend le thème du film La mort prend des vacances (Death Takes a Holiday) de Mitchell Leisen, produit en 1934.
Une nuit, le magnat William Parrish, interprété par Anthony Hopkins, ressent une violente douleur dans sa poitrine. À ce moment-là, une voix mystérieuse surgissant des ténèbres lui annonce sa mort prochaine. L’horreur de l’inéluctable s'insinue dans son esprit. À ce moment clé, un jeune inconnu, Joe Black, se présente à son domicile avec une mission particulière : il va l’accompagner dans son dernier voyage. Ce messager de l’au-delà, incarné par Brad Pitt, impose à Parrish de l’héberger chez lui, afin de lui donner l’occasion de partager un temps précieux, les expériences, les joies, les émotions et les drames des vivants, qu'il n'a jamais vraiment compris ou expérimentés. En l’espace de trois jours, Joe Black révèlera à toute la famille Parrish des vérités cachées, des secrets enfouis et des liens insoupçonnés qui unissent chacun d’eux dans un ensemble complexe, mais beau.
- Titre original : Meet Joe Black
- Titre français : Rencontre avec Joe Black
- Réalisation : Martin Brest
- Scénario : Bo Goldman, Ron Osborn, Jeff Reno et Kevin Wade, librement inspiré du film La mort prend des vacances (Death Takes a Holiday) de Mitchell Leisen
- Décors : Dante Ferretti
- Photographie : Emmanuel Lubezki
- Montage : Joe Hutshing et Michael Tronick
- Musique : Thomas Newman
- Production : Martin Brest ; David J. Wally (coproducteur) ; Celia Costas (associé) ; Ronald L. Schwary (exécutif)
- Sociétés de production : City Light Films ; Columbia Pictures et Universal Pictures (coproductions)
- Société de distribution : Universal Pictures
- Budget : 90 000 000 de dollars[1] (estimation)
- Pays d'origine : Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
- Langue originale : anglais
- Genre : romance fantastique
- Durée : 183 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- Belgique, France :
- Tout publics avec avertissement
- Brad Pitt (VF: Jean-Pierre Michaël): Joe Black / le garçon du café
- Anthony Hopkins (VF: Jean-Pierre Moulin): William « Bill » Parrish
- Claire Forlani (VF: Françoise Cadol): Susan Parrish
- Jake Weber (VF: Patrice Baudrier): Drew
- Marcia Gay Harden (VF: Marie-Martine Bisson): Allison Parrish
- Jeffrey Tambor (VF: Hervé Caradec): Quince, le fiancé d'Allison
- David S. Howard (VF: Robert Party): Eddie Sloane
- Lois Kelly Miller (en): la femme jamaïcaine
- Marylouise Burke (en): Lillian
- June Squibb (VF: Monique Martial): Helen
Le sujet du film, inspiré au début des années 1980 par une pièce de théâtre intitulée La morte va in vacanza (« la mort prend des vacances ») d'Alberto Casella, a vu le jour grâce à Martin Brest. Cette pièce, jouée dans les années 1920, a également connu une adaptation cinématographique par Mitchell Leisen en 1934.
La majeure partie du film a été tournée à New York, dans les quartiers emblématiques de la Cinquième Avenue, dans l'un de ses hôpitaux, ou à Brooklyn. L'appartement de New York se trouve au sommet de l'hôtel The Pierre. Le triplex de Bill Parrish a été construit à l'intérieur d'un gigantesque bâtiment de la Garde nationale à Brooklyn. Le manoir, qui sert durant le film, notamment au début et lors de la fête finale, est le domaine d'Aldrich Mansion, situé à Warwick Neck sur Rhode Island. Ce dernier est baigné par les eaux de la baie de Narragansett (41° 40′ 53″ N, 71° 22′ 36″ O).
Toute la musique du film a été magistralement composée par Thomas Newman.
No | Titre | Durée | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Yes | 2:06 | |||||||
2. | Everywhere Freesia | 1:45 | |||||||
3. | Walkaway | 1:52 | |||||||
4. | Meet Joe Black | 1:44 | |||||||
5. | Peanut Butter Man | 1:44 | |||||||
6. | Whisper of a Thrill | 5:43 | |||||||
7. | Cheek to Cheek | 1:26 | |||||||
8. | Cold Lamb Sandwich | 1:44 | |||||||
9. | Fifth Avenue | 1:12 | |||||||
10. | A Frequent Thing | 0:55 | |||||||
11. | Death and Taxes | 1:17 | |||||||
12. | Served Its Purpose | 1:25 | |||||||
13. | Sorry for Nothing | 0:48 | |||||||
14. | Mr. Bad News | 1:37 | |||||||
15. | Let's Face the Music and Dance | 1:24 | |||||||
16. | The Question | 1:26 | |||||||
17. | Someone Else | 5:19 | |||||||
18. | What a Wonderful World | 3:29 | |||||||
19. | That Next Place | 10:10 | |||||||
20. | Somewhere Over the Rainbow... | 4:54 | |||||||
52:00 |
Le film a coûté 90 millions de dollars, dont 17 millions pour le cachet de Brad Pitt[2]. Ce budget est considéré comme très élevé pour un film romantique et a suscité des interrogations quant à sa rentabilité. La réalité est que le tournage a pris du retard, entraînant un surcoût de 30 millions de dollars. L'exploitation du film s'est avérée compliquée, avec des critiques très mitigées et une durée de près de trois heures, que Martin Brest a refusé de raccourcir. À la fin de sa diffusion en salles sur le territoire américain, le film a été un échec retentissant au box-office, ne rapportant que 44,619,100 dollars, alors même qu’un nombre considérable de fans de Star Wars étaient venus principalement pour voir la bande-annonce de Star Wars, épisode I: La Menace fantôme, diffusée avant Rencontre avec Joe Black[4],[5]. Cette situation a conduit au licenciement de Universal Pictures, Casey Silver, en raison de ces échecs successive de Rencontre avec Joe Black ainsi que Babe, le cochon dans la ville[6].
Rencontre avec Joe Black est sorti dans les salles le et a rapporté 15 017 995 de dollars aux États-Unis lors de son premier week-end. Bien que le film ait connu un retour décevant au box-office américain avec ses 44 619 100 de dollars, il a fait bien mieux à l’étranger. Pour un budget total de 98 321 000 de dollars, le film a fini par rapporter un total mondial de 142 940 100 de dollars. En France, le film a fait 729 903 entrées, illustrant un certain intérêt du public local.
- ↑ Meet Joe Black (1998) - IMDb (lire en ligne
- ↑ « Brad Pitt, la mort lui va si bien ! », sur L'Express,
- ↑ « High Costs of Joe Black Challenge Industry Rule », sur New York Times,
- ↑ « Now Playing: Two New Minutes of Star Wars », sur The New York Times,
- ↑ « Flashback: Star Wars: Phantom Menace Trailer Causes Hysteria in 1998 », sur Rolling Stones,
- ↑ « Meet Joe Black », sur Bomb Report
- (en) Site officiel
- icône décorative Portail du cinéma américain
- icône décorative Portail des années 1990
- icône décorative Portail de la fantasy et du fantastique
